3 grands mouvements à surveiller de près cette année.
IA génératives
Le lancement de ChatGPT en novembre a donné un véritable coup d’accélérateur sur les “intelligences artificielles” génératives. On assiste depuis à un raz de marée de contenu analysant ces iA génératives, donnant des conseils, méthodes d’utilisation et autres modèles de “prompts”. Outre le débat qui fait rage entre les pros et les contre, il est important d’observer les usages de ces nouveaux outils…
Evolutions du marketing d’influence
Yannick Pons, Head of Creative & Business Development chez Reech, distingue notamment 3 tendances au sein de l’univers de l’influence :
– Le contenu plus que les followers : indépendamment de leur nombre d’abonnés, les contenus de ces marques vont être favorisés par les plateformes
– L’influence responsable : 2 Français sur 3 souhaitent voir évoluer l’influence vers plus de responsabilité. Aussi, le secteur de l’influence a décidé de se structurer au sein de l’Union des Métiers de l’Influence et des Créateurs de Contenu.
– Fédérer les communautés en live : les liens entre les streamers et leurs communautés sont assez puissants pour sortir du digital et déplacer les foules.
La place de l’authenticité des contenus est aussi un sujet fort ; les experts observent que les utilisateurs se tournent désormais vers des contenus créés par d’autres utilisateurs ou des nano-influenceurs. En réaction à la surenchère de filtres et de stories de contes de fée, un courant « no fake » s’affirme ; de nouvelles applications surgissent permettant de produire diffuser des contenus home-made (ex : BeReal permet de mettre en avant des photos instantanées, prises sur le vif, sans fard. Instagram s’en inspire et lance sa version Candid Stories.
Responsabilité numérique et sobriété
L’axe de la responsabilité numérique est aussi essentiel pour 2023 selon Jean-Marc Dupouy, responsable Stratégies durabilité et digital, Agence Stjohns Isoskele.
“2023, marque l’impératif et l’urgence d’une mise en mouvement sur les enjeux de décarbonation et de sobriété numérique. Le secteur [de la tech] est pointé dans sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre et c’est à juste titre” alerte t-il.
Mais il va au-delà : “Cette sobriété doit aussi désormais s’imposer dans nos pratiques sur les réseaux sociaux selon une logique « GES-centric » : quelle gestion optimale des données, pour une utilisation « juste » (et bien entendu sécurisée et éthique) ? quelle qualité de données et de ciblage pour ne toucher que les publics concernés ?”
Source :Extraits de l’article Les tendances réseaux sociaux, marketing digital et veille (et plus) pour 2023 _ Digimind
